Les runes constituent l'alphabet germanique (et non celte) classique, connu depuis l'antiquité.
Il se compose à l'origine de 24 symboles, ou runes, que l'on regroupe traditionnellement en 3 familles de 8 symboles chacune.
Au fil du temps, l'alphabet a été modifié, certaines runes ont été ajoutées, d'autres supprimées, mais le système alphabétique que j'utilise est le système originel (dit saxon) dont on retrouve déjà les traces dans les écrits de Tacite (contemporain du Christ).
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Les germains et à leur suite les "vikings" ne sont pas un peuple de culture écrite et on garde peu de traces d'écrits runiques de cette époque. Il apparaît toutefois que cet alphabet était déjà très utilisé à des fins magiques et divinatoires On a ainsi retrouvé de nombreuses bénédictions (mais aussi des malédictions - les nyd) gravées sur des pieux ou des rochers, et les plus anciens écrits décrivent par le menu la méthode de divination pratiquée avec les runes au temps des Romains, méthode que je pratique encore moi-même.
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La divination par les runes consiste à demander aux dieux, au monde invisible, aux entités de l'autre monde (quels que soient les noms qu'on leur donne) de répondre à une question qu'on leur pose.
Outre leur caractère ancestral, les runes ont l'intérêt de raconter au fil de l'alphabet une histoire complète, celle du cycle de la vie, humaine comme universelle, marquée d'un commencement débordant d'énergie et allant vers une fin annoncée et nécessaire au renouveau.
Cycle perpétuel fait d'énergies primales, de famille et d'héritage, de liens sociaux, de place dans l'univers, de combat juste, d'honneur, de compagnons et de solitudes, de sacrifice nécessaire, de chaos d'où renaît un monde régénéré.
Le cycle débute par Feoh, le troupeau ou la richesse, qui est ce que l'on reçoit, l'énergie familiale de nos ancêtres, et se clôture par Othal, l'héritage, l'énergie que l'on laisse à nos descendants. Entre les deux, c'est tout la vie qui se déploie, avec ses joies, ses épreuves et l'incroyable richesse qu'elle recèle.
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